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- La rédaction d'Amalthée
Le festival du film d’Arras
Lundi 6 novembre, nous sommes allés pour toi au festival du film d’Arras. Le matin, nous avons vu un film en espagnol et l’après-midi, nous nous sommes séparés en deux groupes pour faire deux activités différentes en lien avec le cinéma : un atelier de storyboard et un atelier de maquillage SFX. Laisse-nous te raconter ça plus en détails...
Commençons par le commencement. Cette sortie était encadrée par Mme Cerdan, Mme Romaire, Mme Fauquet et par M. Tanguy. En arrivant sur la place d’Arras le matin, nous nous sommes rendus dans un cinéma pour aller regarder un film en VO espagnol : Mis hermanos sueñan despiertos de Claudia Huaiquimilla, qui date de 2021.
Une matinée forte en émotions
Pour résumer un peu le film, on suit l’histoire de deux frères qui sont incarcérés dans une prison pour mineurs depuis un an, en attendant le jugement de leur affaire. Ils sont jeunes, Angel a 17 ans et Franco en a 14, et on ne sait pas exactement pourquoi ils ont été arrêtés et envoyés en prison. Mais le film ne raconte pas uniquement leur histoire : on va aussi connaître celles de leurs amis et compagnons de cellule. C’est un film triste. On les voit de plus en plus désespérés tout au long du film. Leur mère ne vient plus les voir, ils ne savent pas quand ils pourront sortir et même s'ils ont des amis, l’atmosphère reste sombre. Si tu es une personne sensible, je te conseille de ne pas le regarder, car on voit des scènes de suicide, de mutilation et de violences sexuelles. Ils vivent une vie très difficile, et ils ne sont que des enfants. La fin est tout aussi triste mais je n’en dirai pas plus, je ne voudrais pas te spoiler...
Après cette matinée forte en émotions, on avait quartier libre pour aller manger. Puis on s’est tous réunis sur la place et nous avons pris la route pour aller assister aux ateliers sur le cinéma.
Des maquillages de pros !
Le premier atelier était consacré aux maquillage et effets spéciaux.
Lorsque nous sommes arrivés dans la salle, nous avons rencontré une maquilleuse professionnelle du monde du cinéma, Chrysoline Melville. Elle nous a expliqué en quoi ce métier consistait, de quelle manière ils travaillent, avec qui et plein d’autres choses sur comment cela se passe, notamment en rapport avec les faux raccords dans le cinéma.
Pour commencer, Chrysoline nous a montré comment réaliser un bleu. Elle nous a d’abord expliqué où faire un bleu sur le corps pour que cela soit réaliste. En effet, un bleu se forme lorsque quelque chose entre en contact avec notre peau et appuie sur un de nos os, c’est pour cela qu’il faut choisir un endroit où il y a un os, comme le haut de la joue, le dessus de la main… Elle nous a expliqué aussi que le bleu se forme sous la peau, c’est pour ça qu’il faut travailler en transparence. Nous avons utilisé des fards gras de différentes couleurs : bleu, rouge, jaune et pour diluer les fards gras nous avons utilisé de l’huile végétale.
Après ces explications, nous avons pu nous exercer sur nos camarades.
Ensuite, Chrysoline nous a montré comment réaliser une fausse blessure ouverte. Nous avons utilisé de la colle, de la cire, du latex pour former la plaie puis nous avons poudré le tout pour que cela ne colle plus. Ensuite, nous avons utilisé les fards gras pour teinter la blessure et nous avons fini avec du faux sang coagulé dans la plaie et du faux sang liquide pour les coulures. Chrysoline nous a appris aussi dans quel sens faire les coulures pour que cela soit réaliste.
Storyboard
Le second atelier était l’atelier storyboard.
Un professeur nous a accueillis pour nous expliquer les bases et nous présenter l’étape avant la caméra. C’est un professeur qui fait lui même des storyboards.
Il nous a d’abord expliqué comment dessiner un personnage et ensuite nous avons appris à créer les différentes émotions : la colère, la joie, la surprise... Puis des caractéristiques de visage comme les coiffures.
Ensuite nous avons commencé à faire le storyboard à partir d’un script de cinéma. Un storyboard est une mise en scène et une narration en images fixes et en mouvement. Notre objectif était d’être capable d’exprimer graphiquement et simplement des idées de mises en scène en utilisant des coupes franches et justifiées avec des graphismes simples, clairs et lisibles pour pouvoir mettre en scène des personnages et construire un espace scénique pour produire des actions en images.
Bref, vous l’avez compris : cette journée a été aussi agréable qu’instructive ! Vivement l’année prochaine, le prochain festival !
